Cette série photographique est une suite de natures vivantes, composée de créatures, à mi-chemin entre humains et arbres, comme autant d’être imaginaires, farfadets ou engkantos enfante une série de paysages fantasmagoriques…
Elle évoque les mythes, d’ Ovide, de la pluie d’or de Danaé (fille d’Acrisios roi d’Argos), ce monde utérin (le ventre) aux racines encore ancrées dans le chaos d’où l’être émerge (entre 2 eaux), perdu, gesticulant métamorphosé dans ces forêts, ou dans la nature, retranscrit aussi par des corps nu, sans visage. La mutation étant le propre de la nature, c’est en premier lieu par la terre et le végétal que les photos opèrent.
Ces corps semblent puiser dans le sol, dans la végétation, l’énergie nécessaire pour s’en extraire. Si l’impossible est réel, alors ces corps se doivent de métamorphoser la réalité.
Cette série photographique a été tirée sur différents types de papiers artisanaux renforçant le trait imaginaire de chaque photos. Des recollages à la feuille d’or nous rappellent cette pluie d’or que Zeus a employé.